Tchouang -Tseu, Taoïsme
"Quand arrivait le temps de la crue d'automne, cent rivières déversaient leurs eaux
dans le fleuve Jaune dont le courant s'était tellement élargi que, d'une rive à l'autre
on ne pouvait distinguer un boeuf d'un cheval.
Le seigneur du fleuve fut gonflé de joie, estimant que toutes les beautés du monde
étaient réunies en lui. Il suivit alors le courant, descendit vers l'est et arriva à la mer
du Nord. Il contempla les eaux qui s'étendaient sans bornes vers l'orient."
Tchouang-Tseu extrait des Oeuvres complètes Gallimard / Unesco 1985
Le taoisme de Tchouang Tseu
Près de l'îlot de brume notre bateau s'arrête,
RépondreSupprimerAu couchant qui ravive toute mélancolie,
Par cette immensité,le ciel verse sous les arbres.
Sur le fleuve pur,la lune rejoint l'homme.
Mong Hao-Jan
Plaisir des mots éparpillés de la poésie chinoise
RépondreSupprimerSe nourrir de Jade blanc
D'immortalité
et chevauchant les nuages
s'endormir dans un filet de Lune
Pensées Arlette
Une brise légère emporte les chants
RépondreSupprimerdans le vide:
a mélodie s'enroule d'elle-même autour
des nuages qui passent - et s'envolent
Li Bo ( cité par F.Jullien, Eloge de la fadeur)
J'aime beaucoup ces deux poèmes que je découvre
Grand merci Caphadock et Arlettart