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peinture sur bois 2010 Carol Shapiro équations cartes marines photos alchimages et objets trouvés source |
Ici sur Monde en poésie rendre hommage à Carol Shapiro avec
qui j’étais en lien au travers de son site et association Caravancafé… de l’art à l’autre ; nos chemins se sont croisés
sur internet, lieu de tous les possibles. Les mots de Carol « rencontres circulations, tissages,
transmissions, résonances
entre deux regards, registres, perceptions, l’Autre… »
Croiser/changer/multiplier/traverser
les regards pour participer à la création
d'autres transmissions et passages transversaux
entre les disciplines et les cultures
les regards pour participer à la création
d'autres transmissions et passages transversaux
entre les disciplines et les cultures
Inlassablement Carol journaliste puis peintre écoute le monde, et l’autre dans
le monde, faisant de ses liens une œuvre d’art. Sur son site, fruit de son
association Caravancafé, on retrouve
avec émotion la force de ses échanges & de ses créations.
Caravancafé lieu de rencontre entre art et
transdisciplinarité est soutenu par Basarab Nicolescu,
Physicien théoricien, Président du Centre International de Recherches et Etudes
Transdisciplinaires-CIRETdont Carol était membre.
« La découverte de la vision transdisciplinaire m’a
permis de rencontrer un espace que j’habitais sans le savoir, un entre-deux où
la contradiction se dissout pour donner lieu, peu à peu, à de nouvelles
questions, pour réconcilier les cultures qui finalement parlent chacune
autrement — regards/archipels — de la tentative d’éclairer de nouveaux
passages. Tenter d’appliquer cette éthique au quotidien. D’interpréter à
l’infini pour traverser. »
« Équations, cartes
marines, photos «alchimages» et objets trouvés
Après les cartes marines (toujours utilisées), mes derniers travaux, composés à partir de brouillons d’équations manuscrites et divers documents, se sont constitués dans la convergence de deux tendances: besoin d’inscrire l’autre dans mon travail et ouverture vers la science, particulièrement la physique quantique, avec l’univers fabuleux qu’elle révèle; d’autres sources pour parler dans les ‘ruelles quantiques du monde’. Le langage mathématique que je ne connais pas, et qui devient la matière signifiante d’autres interrogations tracées sur la toile ou le bois.
Puis peindre, se suspendre dans le vide, laisser aller le plus sensible et immédiat.
Ces travaux avec ces équations déchirées, collées, peintes, me permettent à la fois cette incarnation dans l’humain, la rencontre … Le don. Je tiens donc à préciser que ces équations m’ont été envoyées par des chercheurs qui ont soutenu une démarche encore invisible et m’ont adressé superbement leurs archives pour cette tentative.
(Merci à Olivier Ramare, Vincent Tejedor, Cyril Cubric et Amélie Viennois - Jean-Pierre Joly pour les cartes marines)
Après les cartes marines (toujours utilisées), mes derniers travaux, composés à partir de brouillons d’équations manuscrites et divers documents, se sont constitués dans la convergence de deux tendances: besoin d’inscrire l’autre dans mon travail et ouverture vers la science, particulièrement la physique quantique, avec l’univers fabuleux qu’elle révèle; d’autres sources pour parler dans les ‘ruelles quantiques du monde’. Le langage mathématique que je ne connais pas, et qui devient la matière signifiante d’autres interrogations tracées sur la toile ou le bois.
Puis peindre, se suspendre dans le vide, laisser aller le plus sensible et immédiat.
Ces travaux avec ces équations déchirées, collées, peintes, me permettent à la fois cette incarnation dans l’humain, la rencontre … Le don. Je tiens donc à préciser que ces équations m’ont été envoyées par des chercheurs qui ont soutenu une démarche encore invisible et m’ont adressé superbement leurs archives pour cette tentative.
(Merci à Olivier Ramare, Vincent Tejedor, Cyril Cubric et Amélie Viennois - Jean-Pierre Joly pour les cartes marines)
on ne regarde
que de là
là où notre présence reflète les prismes
évidemment
là où notre présence reflète les prismes
évidemment
quand
l'invisible nous reconnaît »
« Dans la Vallée de l’Etonnement, du poète soufi
Attar
« … il fait noir et jour à la fois, il fait chaud
et froid à la fois, on
voit et on ne voit pas, on est, on n'est pas à la fois.
Les choses existent,
les choses n'existent pas »
La peinture nous offre un espace, sans garde-fous, vertigineux.
La peinture nous offre un espace, sans garde-fous, vertigineux.
Il suffit
peut-être de laisser aller la parole et ses résurgences,
de ne pas se prendre
au sérieux, car après tout, ses turbulences se manifestent en passant,
dans le
grand jeu fluctuant de l’impermanence, dans l’infini des interprétations ?
« Les oies sauvages ne cherchent pas à se mirer, l’eau
ne cherche pas à refléter leur image » koan zen
Merci Carol.
Brigitte Maillard
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